Mon parcours est fait de hauts 👍🏼et de bas 👎🏻. Sur LinkedIn par exemple, on remarque souvent les hauts. Pourtant, tout le monde a eu des bas et ils sont souvent aussi plus intéressants que nos hauts.
Encore, faut-il avoir le courage de les mentionner. D’ailleurs, ce courage est indissociable d’un vrai et bon storytelling. Mais pour cela il faut tenir compte d’une règle : ces clashes ne sont pas toujours de la faute des autres. On a aussi notre belle part de responsabilité.
💥2011 : mes articles cartonnent sur un blog de blogueurs. Ravi et impressionné par mes résultats, le responsable de ce blog veut me rémunérer. Je deviens en quelques jours un autoentrepreneur avec un numéro de SIRET et j’envoie ma facture. 5 mois plus tard, toujours aucun paiement, mais des promesses. J’ai l’impression d’être mené par le bout du nez, alors je lâche, c’est le clash #1
💥2014 : souvent, de potentiels clients essaient de négocier avec vous. C’était le cas de cet organisme de formation qui me propose une forme de troc : « tu assistes gratuitement à nos formations et en échange tu écris des articles sur notre blog ». Je suis d’accord pour leur faire de la rédaction avec une réduction, mais juste ça, car il faut bien manger… aussi, non ? En fin de compte, après de super articles, la dernière facture restera impayée malgré d’innombrables relances. Plus de cash, c’est le clash #2
💥2015 : parfois, on a trop d’idées et on veut trop bien faire. Alors, on se sent pousser des ailes. Mais votre client reste les pieds sur terre. On se fâche, c’est le clash #3. Un clash qui est devenu plus soft avec le temps, mais qui a été violent et difficile à encaisser pour moi. J’ai repris plusieurs fois ma collaboration avec ce client. C’est un ami.
💥2016 : l’influenceuse n° 1 en France me propose une collaboration. Je suis flatté et tout commence plutôt bien. Nos échanges sont constructifs et prolifiques. Elle est séduite par mes idées sur le storytelling, j’attise encore plus sa curiosité. Mais, au fur et à mesure, des incompréhensions vont naître, elle coupe court à notre contrat. C’est le clash #4
💥1996/97 : je fais un flash-back pour ce clash #5. Je suis chez Disney. Depuis plusieurs mois, on travaille sur un gros projet. Le lancement du premier intranet de la société. Un site avec toutes les infos sur le parc pour tous les employés, plus spécifiquement pour les agents de réservation. Malgré l’importance du projet, au moment du lancement du site, une coupe budgétaire contraint le manager de se séparer d’un élément. Je suis le dernier arrivé et on me case dans un autre service. Je vais passer les 6 mois les plus difficiles de ma carrière. Finalement, je réintègre l’équipe. En plus du site intranet, on prend les rênes du site web.
Plus de 25 ans après, je travaille encore sur le web et LinkedIn me définit comme un expert absolu.
Should I stay or should I go ? J’ai décidé de rester.
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