A – Si j’étais un nom commun au féminin, je serais…
la conscience.
Celle qui veille, qui alerte, qui unit la tête et le cœur. Celle qui empêche de trahir ce en quoi l’on croit vraiment.
B – Si j’étais un nom commun au masculin, je serais…
le cœur.
Parce que tout commence là : l’élan, l’amour, l’envie. C’est le premier moteur. Et parfois, le dernier refuge.
C – Si j’étais un adjectif, je serais…
libre.
Parce que sans la liberté, aucun mot ne vaut d’être prononcé.
D – Si j’étais un adverbe, je serais…
ici.
Parce que la vie est ici. Pas ailleurs. Et sûrement pas plus tard.
E – Si j’étais un verbe à l’infinitif, je serais…
vivre.
Parce que la vie est la plus belle des écoles. Elle ne donne pas de diplôme, mais elle enseigne tout… à qui sait l’écouter.
F – Si j’étais un verbe conjugué, je serais…
je suis.
Parce que ces deux mots répondent, au présent, à la plus grande énigme de l’univers :
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Où vas-tu ?
Et peut-être sont-ils l’ultime point d’arrivée de celui qui a passé sa vie à chercher le sens.
G – Si j’étais un mot qui a changé ou changera ma vie, je serais…
confiance.
Cette force invisible qui ouvre ce qui est clos. Elle déverrouille le cœur, libère la tête, trace un horizon qu’on n’imaginait pas… Et c’est elle qui m’a propulsé. Qui m’a permis de me dépasser.
H – Si j’étais une expression, je serais…
carpe diem.
Ne pas fuir l’avenir. Juste habiter pleinement le présent.
I – Si j’étais la première lettre d’un mot, je serais…
le Y.
On dirait une union, une convergence d’énergies différentes vers un centre commun. Un point d’équilibre.
J – Si j’étais le mot d’un autre, je serais…
rassurant.
Parce qu’apparemment, c’est ce que je véhicule. Même quand je ne dis rien.
K – Si j’étais un mot employé à tort et à travers, je serais…
bienveillance.
Un mot qu’on colle partout, jusqu’à ce qu’il perde son tranchant. Mais quand il est vrai, il fait trembler les murs.
L – Si j’étais un nom de domaine en .com ou .fr, je serais…
devenirentrepreneur.fr
Parce que c’est l’un des tremplins les plus impressionnants que j’ai vécus. Un point de bascule vers soi.
M – Si j’étais un mot d’une langue étrangère, je serais…
efxaristimenós (ευχαριστημένος).
Un mot grec issu de “merci”, qui exprime un sentiment de gratitude profonde, envers la vie, envers ce qui est là.
N – Si j’étais un mot dont je ne connaissais pas la définition, je serais…
sérendipité.
Je l’ai croisé avant de le comprendre. Depuis, il m’accompagne.
C’est cette faculté de faire, par hasard, une découverte inattendue et heureuse — alors qu’on cherchait autre chose.
Autrement dit : la vie, parfois, fait mieux que nos plans.
O – Si j’étais un mot clef pour Google, je serais…
être.
En espérant que l’algorithme évolue pour proposer, à chacun(e), ce qui résonne le plus justement…
dans l’instant, au service du bonheur
et du bien-être.
P – Si j’étais un mot inventé, je serais…
justdoit.
Ce n’est pas juste un slogan. C’est un cri de l’intérieur.
Un élan vital. Un hymne à la vie.
Parce qu’à un moment, penser, hésiter, douter… c’est fini.
Il reste : faire. Y aller. Vivre. Maintenant.
Q – Si j’étais un mot que je trouve laid, je serais…
violence.
Dans le son, dans le sens. Tout en lui est rupture.
R – Si j’étais un jeu de mots, je serais…
« Un poisson n’a plus grand-chose à dire sorti de son bocal. »
Tellement vrai, au sens propre… comme au figuré.
S – Si j’étais un mot à aimer, je serais…
l’amour.
Parce que c’est la seule vraie.
Sans amour… je suis un airain qui résonne, une cymbale qui retentit.
T – Si j’étais un mot que j’ai du mal à prononcer, je serais…
hexakosioihexekontahexaphobie.
Oui, ça existe. C’est la peur du nombre 666. Et oui, c’est un mot. 😅
U – Si j’étais un mot à avaler, je serais…
orgueil.
Parce que parfois, c’est bien de l’avaler… plutôt que de le laisser blesser.
V – Si j’étais le mot de trop, je serais…
“oui, mais…”
La porte d’entrée des discussions… et la porte de sortie des conversations.
W – Si j’étais ‘More Than Words’, je serais…
une main tendue.
Avant même de parler, il y a le geste. Celui qui sauve ou qui relève.
X – Si j’étais le mot que je n’ai pas encore réussi à placer, je serais…
silence.
Il est partout. Même dans les blancs de nos phrases. Il attend.
Y – Si j’étais un mot à répéter parmi mes réponses, je serais…
le cœur.
Parce que s’il ne bat plus… les mots ne servent plus à rien.
Z – Si j’étais mon dernier mot, je serais…
merci.
Pas parce que c’est la fin. Juste parce que c’est vrai.
Le mot de Denis Gentile sur Jason
J’ai rencontré Jason sur LinkedIn. Ces posts se démarquent par son style notamment. Et l’un d’entre eux a particulièrement attiré mon attention. Il définissait le mot « sérendipité » :
« L’art de trouver ce que l’on ne cherchait pas. »
J’ai saisi la balle au bond en publiant ce commentaire :
« Tu ne l’as pas cherché, mais je vais te proposer un truc, un jeu, parce que j’ai adoré cette définition de ce mot que je n’utilise pas, car j’hésite toujours sur son sens et que grâce à toi, je vais enfin pour l’exploiter dans mes discours, mes articles et mes histoires. Je me marre car je n’écris jamais des phrases longues 😂 »
Il a accepté sans hésiter de jouer à mon « si j’étais un mot », un format que j’avais lancé en 2013. J’en avais publié près d’une cinquantaine sur mon blog morethanwords.fr
J’ai trouvé que le « si j’étais » de Jason était parfait pour inaugurer mon nouveau blog. Pourquoi lui et pas moi ?
Car, et c’est un principe que j’aime appliquer sur le web et les réseaux sociaux, si tu veux qu’on s’intéresse à toi, alors intéresse-toi d’abord aux autres.
Merci Jason.
Je vous invite à suivre Jason sur LinkedIn. Voici sa présentation :
« Maître d’œuvre | Moutons à 5 pattes, casse-têtes et chantiers improbables : j’adore | Pro, copro ou particulier : on trouve la solution. Parlons-en ! »
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